- 4 Octobre 2023: “Recherche et Education à la pointe du progrès”
- Prof Michael Heneka (Director – Luxembourg Centre for Systems Biomedecine – Uni.lu)
- -“Aktueller Stand der Forschung im Bereich der neuro-degenerativen Erkrankungen”
- Prof Marie Friedel ( Prof. en sciences infirmières à l’ Université de Luxembourg)
- – “Les enjeux de l’académisation de la formation infirmière. données de la littérature scientifique et partage d’expériences à l’international”
- Prof Michael Heneka (Director – Luxembourg Centre for Systems Biomedecine – Uni.lu)
Assemblée générale ordinaire le 22. Mars 2023 à 17.00
Réunion de l’assemblée générale suivie de la réunion du Conseil d’administration
Mardi le 22 Mars à 17.00
lieu: Siège Croix Rouge Luxembourg Ville
Belle Journée de Gérontologie le 5 Octobre 2022
La Journée de Gérontologie 2022 fut consacrée à l’Interculturalité:
Un public composé majoritairement de professionnels du secteur des aides et soins très intéressé par les interventions en trois langues différentes qui ont permis de cerner la panoplie de la diversité culturelle des personnes âgées au Luxembourg.
- Etude PAN-VAL: Le vieillissement actif dans le contexte de la diversité culturelle au Luxembourg – Isabelle ALBERT: Université de Luxembourg
- Contexte théorique d’une approche interculturelle – Manuela LORENZO: ClubSenior Mosaïque Esch/Alzette
- Présentation du jeu “Kultura” comme bonne pratique pour le travail interculturel avec des personnes âgées – Alain Brever: Directeur GERO
Sous le patronage du Ministère de la Famille Journée organisée en collaboration avec la SMLGG et le soutien de la SSML
Les participants recevront leur certificat de présence à cette journée reconnue comme formation continue prof. par le Ministère de la Santé
Calendrier 2023
Réunions du conseil d’administration
Lieu: au siège de la Croix Rouge
Horaire: 17.00-18.30
Mercredi le 22 Mars 2023
Archives Journées de Gérontologie 2020 et 2021
- 2021:
La traditionnelle Journée Annuelle de l’ALGG organisée le 6.10.21 a su attirer une centaine de participants, surtout des cadres du secteur des aides et soins.
Sous le patronage du Ministère de la Famille et en présence de la la Ministre Corinne Cahen, les orateurs ( Prof Anna Kornardt, Prof Anja Leist et Dr René Dondelinger) ont permis de tisser les liens entre le monde de la recherche scientifique au niveau académique et les préoccupations au quotidien des responsables d’institutions de soins au service la personne âgée.
ALGG_invitation_2021-10-06_JOURNEE DE LA PERSONNE ÂGEE
- 2020:
En octobre 2020 la Journée de Gérontologie n’a pas pu être organisée en mode virtuel à cause la pandémie COVID.
Dr Thérèse Staub, médecin spécialiste en maladies infectieuses, au Centre Hospitalier de Luxembourg, a consacré une interview à l’ALGG pour témoigner de ses observations et expériences d’experte dans la prise en charge hospitalière des personnes âgées atteintes par le COVID 19.
Interview recueillie par Vibeke Walter le 22.9.20
Support technique par Done.lu*
Cotisation annuelle
Cotisation annuelle:
30,- Euro
IBAN: LU93 0026 2101 6007 3100
Composition du conseil d’administration 2022
- Conseil d’administration à l’issu de l’assemblée générale du 20.04.22:
Bureau:
- Carine Federspiel: Présidente
- Jean-Claude Leners: Vice Président
- Josée Thill: Secrétaire générale
- Jean Hamen: Secrétaire
- Jean-Paul Steinmetz: Trésorier
- Denis Mancini: Trésorier adjoint
Administrateurs:
- Régine Arnold
- Jeannot Clement
- Dirk Collmann
- René Dondelinger
- Catherine Gapenne
- Romain Mauer
- Danielle Meyer
- Cerasela Laptes
- Anke Trabut
- Emile Walch
- Vibeke Walter
STATUTS ALGG
ASSOCIATION LUXEMBOURGEOISE DE GERONTOLOGIE/GERIATRIE
A.s.b.l. – Siège social : Luxembourg
Chapitre I. – Dénomination – Siège – Durée
Art. 1er. Il est constitué une association sans but lucratif sous la dénomination « ASSOCIATION LUXEMBOURGEOISE DE GERONTOLOGIE/GERIATRIE ».
Son siège est à Luxembourg et sa durée est illimitée.
Chapitre II. – Objet
Art. 2. L’Association a pour objet :
- D’étudier les moyens préventifs et thérapeutiques se rapportant à la vieillesse et à ses aspects médicaux, psychiatriques, psychologiques sociaux, démographiques, biologiques, économiques, éthiques, et culturels.
- De permettre, grâce à son caractère pluri- et interdisciplinaire une synthèse des travaux effectués dans les diverses disciplines tant dans le domaine de la recherche que dans celui de l’action.
- De contribuer, sur tous les plans, à l’amélioration des conditions de vie et d’existence des personnes âgées de notre pays.
- De réaliser son objet, seule ou en collaboration avec les pouvoirs publics ou avec toutes les organisations ou personnes intéressées à une activité similaire.
- De collaborer avec les organismes internationaux s’intéressant aux questions de Gérontologie/Gériatrie
- De mettre en œuvre des actions d’information et de formation et en général d’accomplir tous les actes se rapportant directement ou indirectement à son objet.
Chapitre III. – Les membres
Art. 3. Le nombre des membres de l’association est illimité sans pouvoir être inférieur à trois (3). La demande d’adhésion est soumise au Conseil d’Administration de l’association qui décide à la majorité des voix de ses membres. En cas de rejet de la demande, recours peut être interjeté auprès de l’Assemblée générale qui décide en dernier ressort. Chaque membre s’engage à respecter les dispositions statuaires.
Art. 4. L’association peut comprendre les catégories de membres suivants :
- Des membres actifs : peut devenir membre actif toute personne physique ou morale intéressée ou engagée dans l’action en faveur des personnes âgées.
- Des membres correspondants : peut devenir membre correspondant toute personne physique ou morale demeurant à l’étranger qui s’est particulièrement distinguée dans le domaine de la gérontologie/gériatrie. Le membre correspondant peut prendre part aux séances de travail de l’association, mais ne jouit pas des droits reconnus aux membres actifs. Il ne paie pas de cotisation.
- Des membres d’honneur : peut devenir membre d’honneur toute personne ayant apporté une contribution morale ou matérielle à la réalisation des buts poursuivis par l’association.
Art. 5. La qualité de membre se perd par le décès, par la démission écrite adressée au Conseil d’Administration, par le refus de payer la cotisation annuelle, par l’exclusion prononcée par l’Assemblée générale sur le rapport du Conseil d’Administration.
En cas d’atteintes graves portées aux statuts, aux lois de l’honneur ou à la bien séance, le Conseil d’Administration peut suspendre provisoirement un membre de ses droits jusqu’à la prochaine Assemblée générale qui décidera de l’exclusion. Tout membre démissionnaire ou exclu n’a aucun droit sur le fonds social et net peut réclamer le remboursement de ses cotisations.
Chapitre IV. – Le Conseil d’Administration
Art. 6. L’association est gérée par le Conseil d’Administration qui a compétence pour tous les actes se rapportant à la réalisation des objets de l’association sauf ceux réservés par la loi et les présents statuts à l’Assemblée générale.
Le Conseil d’Administration est composé de 25 membres effectifs au maximum.
Sont éligibles tous les membres actifs qui ont posé leur candidature par écrit au Président au moins 10 jours avant l’Assemblée générale.
Les associations suivantes dont la liste peut être complétée ou changée par l’Assemblée générale, peuvent se faire représenter par un mandataire au Conseil d’Administration : L’Amiperas, l’Anil, la Croix Rouge, la Ligue Luxembourgeoise de Prévention et d’Action médico-sociale, la Conférence Nationale des Religieuses du Luxembourg (CNRL), la Caritas, la Ligue Luxembourgeoise d’Hygiène Mentale. L’Assemblée générale désigne ces représentants sur proposition de l’organisme représenté, sans que le nombre de ces mandataires puisse dépasser le tiers des membres effectifs du Conseil d’Administration.
A côté des membres effectifs, le Conseil d’Administration demandera la désignation par les Ministères de la Famille, de la Santé et de la Sécurité Sociale d’un délégué par Ministère. Ces délégués assisteront aux réunions de l’Assemblée générale et du Conseil d’Administration en tant qu’observateur avec voix consultative.
Les membres du Conseil d’Administration exercent leur mandat pendant quatre années. La moitié du Conseil est renouvelée tous les deux ans ; les premiers sortants seront désignés du sort.
Les membres effectifs sont rééligibles.
Art. 7. Le Conseil d’Administration désigne en son sein un Président qui préside les réunions, un Vice-Président, un Secrétaire général, un Secrétaire adjoint, un Trésorier et un Trésorier adjoint.
Art. 8. Le Conseil d’Administration est convoqué par le Président ou sur demande écrite d’au moins un tiers des membres du Conseil d’Administration. Les décisions sont prises à la majorité des voix. Le Conseil d’Administration est valablement constitué pour prendre une décision si la majorité des membres est présente.
Art. 9. Le Conseil d’Administration se réunit à la demande du Président, chaque fois que l’intérêt de l’association l’exige, mais au moins quatre fois par an.
Il représente l’association dans tous les actes judiciaires et peut déléguer tous les autres pouvoirs à un comité de gestion qu’il désigne. Il gère les affaires de l’association et propose le montant de la cotisation annuelle qui ne dépasse pas 1.000.- francs (ind. 100). Il peut acquérir des biens et accepter des subventions, dons, legs, et en général toutes autres aides matérielles ou financières.
Art. 10. Il soumettra à l’approbation de l’Assemblée générale un règlement d’ordre intérieur, destiné notamment à préciser les statuts et à fixer la constitution, le fonctionnement et les compétences du Comité de Gestion.
Art. 11. Pour lier l’association, les actes du Conseil d’Administration devront porter la signature conjointe du Président ou du Vice-Président et du Secrétaire général ou du secrétaire adjoint.
Le Président peut déléguer les opérations administratives courantes au secrétariat.
Pour toute opération financière la signature conjointe du Président ou du Vice-Président et du Trésorier ou du Trésorier-adjoint est exigée.
Chapitre V. – L’Assemblée générale
Art. 12. L’Assemblée générale se réunit une fois par an en session ordinaire et en outre soit, sur décision du Conseil d’Administration, soit à la demande écrite d’un cinquième des associés. L’Assemblée générale est informée par un rapport d’activité et de gestion du Conseil d’Administration. Elle délibère sur les questions de l’ordre du jour, prend des résolutions, élit les membres du Conseil selon les modalités fixées à l’art. 6 des présents statuts, se prononce conformément aux prescriptions légales sur la modification des statuts, sur la dissolution de l’association et sur l’affectation du patrimoine qui doit être attribué à un organisme poursuivant des buts similaires à ceux visés à l’art. 2 des présents statuts.
L’Assemblée générale fixe le montant de la cotisation annuelle.
Art. 13. L’Assemblée fait contrôler les caisses et les comptes par deux réviseurs de caisse, par elle annuellement désignés, donne décharge aux membres du Conseil d’Administration et approuve le budget pour le prochain exercice.
Art. 14. Sauf dispositions ou décisions contraires à prendre par l’Assemblée générale à la majorité des voix des membres présents le vote a lieu à main levée.
Art. 15. Les résolutions et décisions de l’Assemblée générale sont conservées au siège social où tous les membres peuvent en prendre connaissance. S’il y a lieu, elles sont protées à la connaissance des tiers par publication au Mémorial.
Art. 16. L’année sociale commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.
Les dispositions de la loi du 21 avril 1928 sur les associations sans but lucratif, sont applicables à tous les cas non prévus aux présents statuts.
Enregistré à Luxembourg, le 27 février 1986, vol. 375, fol. 49, case 11.
Archives du FORUM DEMENZ
Seit 2016 organisiert die ALGG jährlich im März ein Forum zu aktuellen Themen der Betreuung von Menschen mit Demenz in Luxemburg
Wegen der COVID Pandemie fand 2020 und 2021 kein Forum Demenz statt
- Begrüßung von ALGG-Präsidentin Dr. Carine Federspiel hatten Dr. Françoise Berthet vom Gesundheitsministerium (Division de la médecine curative et de la qualité en santé) sowie Lydie Diederich (Association Luxembourg Alzheimer) Gelegenheit, den neuen Leitfaden „Menschen mit Demenz im Krankenhaus” vorzustellen. Ein Thema, das seit langem kontrovers diskutiert wird, da die Versorgung dieser Patientengruppe im Hinblick auf ihre besonderen Bedürfnisse dringend verbesserungswürdig ist und zum Teil eklatante Mängel bestehen, z.B. was den Einsatz freiheitsentziehender Maßnahmen anbelangt.
- Der Leitfaden ist somit ein erster Schritt in die richtige Richtung, in dem er, so Dr. Berthet, Empfehlungen im Sinne von gezielten bonnes pratiques ausspricht. Diese müssten in Zukunft von allen Mitarbeitern und Direktionen getragen und in die Praxis umgesetzt werden. Auch das neue Gesetz im Hinblick auf den Plan hospitalier schenkt von neuro-degenerativen Erkrankungen betroffenen Patienten explizit größere Beachtung: «Il s’agit de définir une approche pluridisciplinaire pour chaque service et de créer des réseaux de compétences afin de garantir une prise en charge complète », betonte Dr. Berthet. Lydie Diederich erläuterte anschließend, welche konkreten Maßnahmen es nunmehr zu ergreifen gelte , so z.B. eine generell bessere Anpassung des Klinikalltags an Menschen mit Demenz, stärkere Begleitung bzw. Einbindung der Angehörigen (Förderung von rooming in), geeignete Essensangebote zur Vermeidung von Mangel- und Unterernährung, spezifische Fort- und Weiterbildungen für Klinikpersonal sowie Einsatz von speziellen „Demenz-Lotsen”. In der Ausbildung von Ärzten und Pflegekräften sollten vermehrt Fragen der Haltung zu älteren Menschen und Demenzkranken sowie eine Handlungssicherheit für ethisch-rechtliche Fragen vermittelt werden. Auch die Erstellung einer sicheren Datengrundlage über die Prävalenz der Demenzen in Luxemburger Akutkliniken sollte gefördert werden.
- Das „Programm Demenz Prävention” (pdp), das inzwischen in einer zweiten Phase vom Luxembourg Centre for Systems Biomedicine unter der Leitung von Prof. Dr. Reijko Krüger an der Uni Luxemburg weitergeführt wird, ist ein weiterer Baustein des nationalen Demenzplans. Es richtet sich ausschließlich an Menschen mit leichten kognitiven Beeinträchtigungen (Mild Cognitive Impairment, MCI), deren Verlauf mit Hilfe gezielter, individueller Präventionsangebote (z.B. Bewegung, Ernährung oder Gehirntraining) verzögert werden soll. Um an dem kostenlosen Programm teilnehmen zu können, ist eine ärztliche Überweisung erforderlich, wenn eine leichte Leistungsminderung des Gehirns vermutet wird. Verantwortlich für die Durchführung umfassender neuropsychologischer Tests sowie der Erstellung des anschließenden Präventionsprogramms ist die Neuropsychologin Jennifer Kemp, die die Vorgehensweise des pdp anschaulich erläuterte.
- Jean-Marie Desbordes, Direktor des Info-Zenter Demenz, gab nach der Pause Einblicke in die vielseitigen Aktivitäten der im November 2016 offiziell eingeweihten Struktur. Als „neutraler Multiplikator” in Sachen Information, Orientation und Sensibilisierung sind Desbordes und seine Mitarbeiterinnen Tara Jung und Isabel Pereira seither landesweit unterwegs, stehen aber auch für ausführliche Gespräche in den Räumlichkeiten des Info-Zenters in der Rue des Bains in Luxemburg-Stadt zur Verfügung.
- Abschließend skizzierte Dr. Murielle Weydert vom Familienministerium die Etappen bzw. Module der insgesamt fünftägigen Weiterbildung Psychogeriatrie. Simon Groß (RBS-Center fir Altersfroen) präsentierte die zu diesem Zweck eigens gedrehten Videos als didaktisches Mittel für das Modul „Umgang mit herausforderndem Verhalten” und erläuterte deren Einsatz. Denis Mancini (Association Luxembourg Alzheimer) wies auf die Leitlinien des Moduls „Basiswissen Demenz” hin, die auf einem auffällig gestalteten Plakat unter den Punkten Demenz, Haltung, Schutzmaßnahmen und Ernährung zusammengefasst sind. Die Plakate sollen ebenfalls als didaktisches Mittel in hausinternen Demenzschulungen genutzt sowie innerhalb der Häuser gut sichtbar aufgehängt werden. Sie sind auf deutsch und fränzösisch beim Familienministerium erhältlich. In Planung sind derzeit die Module Kommunikation (mit den Schwerpunkten Sexualität und Dysthymie) sowie Qualität.
- Weitere Infos zu den Initiativen auf www.demenz.lu. Der Leitfaden „Menschen mit Demenz im Krankenhaus” wird in Kürze beim Gesundheitsministerium erhältlich sein.
- 2018:
- 2017 L’édition 2017 a été couronné par un franc succès. L’amphithéâtre de la Maison du Savoir à l’Université à Belval, plein à craquer, a accueilli un public professionnel très intéressé aux questions que se posent les chercheurs de renommée qui travaillent au Luxembourg sur le sujet de la maladie démentielle.
L’ALGG se voit confirmée dans ses actions par le Ministère de la Famille et de l’Intégration qui témoigne de son soutien par la présence personnelle de Mme la Ministre Corinne Cahen.
- 2016
Dans le cadre du Forum annuel sur les pathologies démentielles l’ALGG a invité le 16 Mars au tour du thème des soins palliatifs chez les personne âgée démente:
Les trois orateurs Mme Michèle Halsdorf de l’Association Luxembourg Alzheimer, Mme Marcelle Diederich de Omega 90 et Dr Serge De Nadai du Service de Gériatrie aigüe du CHL ont permis d’aborder un sujet grave et difficile en illustrant par le biais de modèles pratiques implémentés dans les services respectifs. L’objectifs consiste à sensibiliser et former tous les acteurs professionnels dans le milieu hospitalier et extra-hospitalier à collaborer dans leurs efforts en proposant aux personnes âgées démentes une prise en charge en fin de vie de haute qualité qui se base sur des considérations éthiques interdisciplinaires.
Madame la Ministre de la Famille et de l’intégration a honoré les participants et les organisateurs par sa présence personnelle et son allocution.
http://www.sante.public.lu/fr/publications/p/palliative-care-older-practices/index.html
Soins palliatifs
Lorsque la médecine ne peut plus guérir, que la personne se trouve dans une situation médicale sans issue à la suite d’un accident ou d’une maladie, des soins palliatifs peuvent être apportées à la personne en fin de vie pour lui soulager ses douleurs, préserver sa dignité humaine et maintenir une certaine qualité de vie.
Définition
Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés à une personne en fin de vie, qui se trouve dans une situation médicale sans issue à la suite d’un accident ou d’une maladie grave, évolutive et incurable.
Ces soins respectent la dignité et les choix de la personne en fin de vie. Ils sont donnés de manière continue par une équipe pluridisciplinaire : médecin, infirmière, psychologue, aide-soignante, kinésithérapeute,…
Objectifs
L’objectif des soins palliatifs est de :
- soulager la douleur et les autres symptômes gênants,
- intégrer les aspects psychologiques et spirituels aux soins,
- proposer un système de soutien pour aider les familles et proches à faire face à la maladie,
- pouvoir améliorer la qualité de vie de la personne en fin de vie, ainsi que celle de ses proches.
Droit aux soins palliatifs
Toute personne en fin de vie, qui se trouve en phase avancée ou terminale d’une maladie grave, évolutive et incurable, peut avoir accès à des soins palliatifs à sa demande ou à celle de son entourage.
Ce droit est acté dans la loi du 16 mars 2009 relative aux soins palliatifs, à la directive anticipée et à l’accompagnement en fin de vie.
Pour bénéficier des soins palliatifs, il faut consulter au préalable votre médecin traitant afin qu’il introduise une déclaration auprès du Contrôle médical de la Sécurité Sociale. Cette déclaration se fera par le biais d’un formulaire spécial annexé au projet de règlement grand-ducal du 28 avril 2009 précisant les modalités d’attribution du droit aux soins palliatifs.
Le Contrôle médical prendra ensuite une décision sur la recevabilité médicale de la déclaration après avoir consulté les médecins signataires. Après cette validation, le droit aux soins palliatifs est ouvert pendant une période de 35 jours. Cette période peut toujours être renouvelable pour une ou plusieurs périodes supplémentaires de 35 jours; et ce, uniquement sur initiative dûment motivée du médecin traitant.
Suite à la validation de la déclaration d’attribution ou de prolongation, la Caisse Nationale de Santé établira un titre de prise en charge qui sera envoyé tant au médecin traitant qu’aux prestataires intervenant auprès de la personne soignée. Le médecin devra joindre ce titre de prise en charge au carnet de soins.
Refus de l’obstination déraisonnable
La loi ne sanctionne pas pénalement un médecin qui refuse ou s’abstient de prescrire des examens ou des traitements inappropriés à une personne en fin de vie qui ne pourraient lui apporter un soulagement, une amélioration de son état ou un espoir de guérison. Cette attitude est appelée le “refus de l’obstination déraisonnable”.
Par contre, devant une personne en fin de vie, le médecin a le devoir de lui permettre de recevoir des soins palliatifs.
Formation des professionnels et des bénévoles
Omega 90 est l’association luxembourgeoise de soins palliatifs et d’accompagnement de personnes en fin de vie et en deuil. Elle organise des formations en soins palliatifs s’adressant à tous les professionnels du domaine de la santé et du domaine psycho-socio-éducatif. Elles ont pour but de favoriser une prise de conscience palliative dans les institutions de soins.